2017 : 26.2 - Whitney Plantation

Jour 37 : 7 juin

Nous sommes un tout petit peu en avance à Whitney Plantation.

Mais pas de visite en Français en ce moment, devant notre air complètement abattu (mon épouse c’est bien faire ce qu’il faut en paroles et attitude), l’hôtesse d’accueil cherche une solution et nous propose le cahier du guide en Français.
On n’aura pas les anecdotes et bons mots de tout guide qui se respecte mais c’est mieux que rien.

Ici il y a une tout autre ambiance, il me semble que tout le personnel soit autre que blanc de peau et cela met d’entrée une certaine coloration particulière à cette visite.

Cette plantation est aussi un mémorial au temps d’esclavage et aux esclaves qui ont vécus sur les terres de cette région-.

Les choses sont dites avec précision dans les nombres, les durées, la vie avec son lot de contraintes, de morts violentes, de séparations forcées, de travail.

Nous commençons la visite par l’église.


Il y a beaucoup de petites personnes qui nous attendent.

Les photos ne sont pas bonnes, beaucoup de contre-jour, je n’ai pas fait attention captivé par ce que je voyais.






Visite éprouvante, regard dans le jardin des adultes qui parcours les murs avec les listes de noms d’esclaves, leur date, leur origine quand elle est connue.
Je suis surpris de voir beaucoup de noms d’européen.


Regard plus qu’humide dans le jardin des enfants, sans commentaire ni photos (je ne pouvais pas) !

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Ils vous surprennent au détour d’un chemin.




La maison des maîtres, relativement simple à l’extérieur et à l’intérieur, rien à voir avec Oak Alley






La maison des contremaîtres




La boulangerie









Je me souviens de la prière d'une petite fille qui demandait à Dieu "de la reprendre vers lui avant qu'elle soit grande" et cette même prière tous les jours.
Rien ne disait si elle a été exaussée.


Quand vous quittez certain site, dans certaine occasion, il vous semble que quelque chose a changé en vous.

Pour nous ça été notre première visite à Death Valley ou à Bisti ou

Ici c’est pareil, il y a des longs silences au retour dans la voiture.